LE CAS EXCEPTIONNEL DE TRANS-EN- PROVENCE

 

 

08 JANVIER 1981

 

Il est 17h00 en ce jour du 8 janvier 1981 ; Renato Nicolaï, ancien maçon travaille dans son jardin. Soudain, il entend un léger sifflement et aperçoit un engin !

Voici le témoignage de Renato Nicolaï recueilli par les gendarmes :

"J'étais en train de construire un abri en ciment pour une pompe à eau. Il était environ 17h00, le temps commençait à fraîchir. Mon attention a été attirée par un léger bruit, une sorte de petit sifflement. Je me suis retourné et j'ai vu en l'air un engin qui se trouvait à la hauteur d'un gros pin en bordure du terrain. Cet engin qui ne tournait pas descendait vers le sol. Je ne voyais pas de flammes ni en-dessous ni autour de l'engin. Pendant qu'il continuait à descendre, je m'en suis approché en me dirigeant vers le petit cabanon construit au-dessus de ma maison. Je me trouvais sur la restanque (plate-forme) à environ 1m20 du toit."

"De là, j'ai bien vu l'engin posé sur le sol. Aussitôt, il s'est levé. Arrivé au-dessus des arbres, il est parti assez rapidement en direction de la forêt, vers le nord-est."

"Lorsqu'il s'est soulevé, j'ai vu en-desous quatre ouvertures par lesquelles ne s'échappaient ni flammes ni fumée. L' engin a soulevé un peu de poussière lorsqu'il a quitté le sol. Je me trouvais à ce moment-là à une trentaine de mètres du lieu d'atterrissage. je me suis ensuite approché de l'endroit et j'ai remarqué un cercle d'environ 2 mètres de diamètre. A certains endroits, sur la courbe du cercle existent des genres de traces de ripage."

"Lorsque mon épouse est rentrée le soir, je lui ai raconté ce que j'avais vu. Elle a cru que je plaisantais. Elle a téléphoné à notre voisin qui est venu avec sa femme ; je leur ai également montré la trace du cercle et nous ont conseillé de prévenir la gendarmerie."

L'engin avait la forme de deux assiettes renversées l'une contre l'autre. Il avait la couleur du plomb et possédait une nervure tout autour de sa circonférence. Sous l'appareil, j'ai vu, au moment où il se soulevait, deux genres de pièces rondes qui pouvaient être des réacteurs ou des pieds. Il y avait aussi deux autres cercles qui ressemblaient à des trappes. Les deux réacteurs ou pieds dépassaient légèrement sur 20 cm en-dessous de l'appareil."

 

Après avoir enregistré cette déposition, les gendarmes constatent la présence de la trace sur le sol de la restanque. Des photographies du site sont prises, un relevé détaillé de l'empreinte et des marques visibles sur le sol est également joint au rapport. La gendarmerie informe le GEPAN ; l'enquêteur du GEPAN, Jean-Jacques Velasco, prend contact avec plusieurs laboratoires, dont celui du professeur Bounias de l'INRA d'Avignon et se rend à Trans-En-Provence.

Arrivé sur les lieux, il constate que la trace est encore parfaitement visible, avec une véritable empreinte.

Il reconstitue l'observation :

observation diurne, vers 17h, avec ciel lumineux. Durée totale de l'observation évaluée entre 30 et 40 secondes. L'estimation des dimensions est évaluée à 2m50 pour le diamètre de la couronne extérieure et à 1m70 pour la hauteur de l'objet, ce qui concorde avec le empreintes au sol. L'ovni est décrit avec l'apparence métallique similaire à du zinc ou du plomb. Le bruit était semblable à un "souffle de vent". Ce qui l'a le plus étonné, c'est la précision et la facilité avec lesquelles il a aterri. Il mentionne la violence du choc. Cet objet est pour lui, un engin secret militaire.

La crédibilité du témoignage sera confirmée par l'analyse des traces physiques.

 

EXPERTISE PHYSIQUE DE LA TRACE :

Dans un premier temps, on a procédé à un examen visuel détaillé avec prise de photographies. Puis, le lendemain, les gendarmes effectuent des prélèvements au sol nécessaires et suffisants pour des analyses en laboratoire.

Procès-verbal de gendarmerie :

"nous constatons la présence de 2 cercles concentriques, l'un de 2m20 de diamètre, l'autre de 2m40. Les 2 cercles laissent apparaître une couronne de 10 cm d'épaisseur. Sur cette couronne, sont visibles 2 parties diamétralement opposées de 80 cm qui présentent des stries noires."

Lorsque Jean-Jacques Velasco s'est rendu sur les lieux, il a constaté une différence d'aspect du sol entre la zone de la couronne et le reste de la trace. La terre à cet endroit est fortement tassée, sur 2 cm ; il est visible qu'un élément lourd a frotté fortement le sol avec un léger effet de rotation. Il prend d'autres échantillons de sol, ainsi que des mesures : la partie de l'empreinte la plus visible se situe à une distance de 20 cm du bord de la restanque. A cet endroit, la terre est nettement plus enfoncée que le reste de la plate-forme.

 

ANALYSES EN LABORATOIRE :

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    LABORATOIRE DE METALLURGIE DU CNES

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    "Sol calcaire fortement compacté et enfoncé comme par un poinçon, qui ne laisse apparaître que quelques traces de végétation. Des stries courbes montrent que la surface a subi un frottement important qui a enfoncé les grains de silex jusqu'au niveau du sol."

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    LABORATOIRE SNEAP

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    "Aucune trace de produits de combustion de moteurs utilisant des composés organiques n'a été décelée. présence de trace de fer plaquées en stries sur le sol calcaire."

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    LABORATOIRE LDP

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    "Utilisation d'un spectromètre de masse à étincelle. Les échantillons contenant un dépôt noir se distinguent des autres par la présence de zinc et de phosphate."

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    LABORATOIRE LAMA

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    "Les analyses en spectrométrie de masse par bombardement ionique, réalisées sur des partiules noires prélevées dans la partie striée de la couronne, font apparaître en particulier la présence de phosphate que l'on ne retrouve pas sur les échantillons témoins."

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    LABORATOIRE DE MICROSCOPIE ET DE STRUCTURE DES MATERIAUX DE L'UNIVERSITE DE TOULOUSE

"présence de fer oxydé plaqué sur le calcaire. La température du sol n'a pas dépassé 600°C, le carbonate de calcium n'étant pas foissonnant."

 

CONCLUSION DES ANALYSES PHYSIQUES :

Sur la restanque, un évenement a marqué mécaniquement le sol d'une empreinte en couronne de 2m40 sur 20 cm de largeur. 2 portions de 80 cm de cette couronne présentent des traces de ripage indiquant le frottement prononcé d'un objet solide.

Une forte pression mécanique a été exercée en relation avec un choc. Sur la partie marquée de la couronne, on constate des efets de ripage et de ponçage qui ne peuvent être provoqués que par un objet solide et rigide.

Un des laboratoires relève également un échauffement du sol peut-être en relation avec le choc et l'effet de frottement qui l'accompagnait.

Enfin, quelques traces décelables de fer, de zinc, de phosphate.

L'ensemble de ces données montraient la réalité d'un phénomène physique très particulier qui a profondément modifié la structure supeficielle du sol à cet endroit de la restanque.

 

PRELEVEMENTS DES TRACES BIOLOGIQUES :

Le laboratoire de biochimie végétale de l'INRA, dirigé par le professeur Bounias, est chargé d'analyser d'éventuels effets biochimiques en relation avec un phénomène aérospatial non-identifié. Les prélèvements d'échantillons sont constitués par des plants d'une sorte de luzerne sauvage "medicago minima". Ces prélèvements ont été réalisés le 09 janvier 1981, le 23 janvier et le 17 février. Deux ans après, le professeur Bounias effectuera une nouvelle série de prélèvements qui lui permirent de vérifier la disparition des effets spécifiques constatés sur la luzerne.

 

RESULTAT DES ANALYSES BIOCHIMIQUES :

MODIFICATION SUR LA VEGETATION DANS LE TEMPS :

" 4 jours après, on constate un affaiblissement de l'équipement photosynthétique des plants de luzerne (cad de l'appareil qui produit de l'énergie à partir du soleil). Les chlorophylles sont dégradées, et les concentrations en carotène sont réduites. Le phénomène a engendré un phénomène de viellissement prématuré de jeunes pousses, que l'on ne retrouve pas sur les plants "témoins" distants d'une vingtaine de mètres. "

"40 jours après, les traumatismes ont évolué vers un état très particulier, les concentrations de l'appareil photosynthétique sont toujours très faibles au voisinage de la trace."

"2 ans après, les efets ont totalement disparu et la végétation est redevenue proche de son état initial."

MODIFICATION SUR LA VEGETATION DANS L'ESPACE :

"Les altérations biochimiques observées s'atténuent avec l'éloignement de la trace. Ce résultat et la nature de certaines altérations suggèrent l'hypothèse d'un effet électromagnétique."

 

LES HYPOTHESES DU PROFESSEUR BOUNIAS :

1 . TRAUMATISME DE NATURE CHIMIQUE ?

Il écarte l'hypothèse chimique car :

- On connaît très bien les effets des herbicides sur les plantes.

- On a essayé d'autres "poisons" sur la luzerne, mais les résultats sont différents.

- On n'a pas retrouvé de traces de composés chimiques dans le sol.

2 . TRAUMATISME DE NATURE PHYSIQUE ?

- Echauffement : le professeur écarte cette hypothèse, insuffisante.

- Foudroiement : la foudre à elle seule ne pourrait expliquer l'ensemble des observations.

- Radiations ionisantes : des irradiations gamma importantes auraient pu provoquer certaines des altérations observées, mais elles en auraient créé d'autres.

- Ondes électromagnétiques : c'est l'hypothèse avancée par le professeur Bounias mais elle est difficile à préciser car les effets des ondes électromagnétiques sur la matière vivante sont assez mal connus.

 

En conclusion, on peut dire que Renato Nicolaï, a bien vu quelque chose se poser dans son jardin en ce 08 janvier 1981. Les traces au sol en témoignent. Mais quoi ?

On peut exclure un engin militaire secret car des engins secrets il y a 16 ans seraient aujourd'hui connus.

Enfin le système de propulsion pourrait être la clé de l'énigme. Et on pense directement aux champs électromagnétiques qui pourraient expliquer les causes des perturbations sur les végétaux. De plus, une technique de propulsion utilisant des champs électromagnétiques pourrait être compatible avec la forme en double soucoupe mentionnée par Renato Nicolaï.

 

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