QUESTIONS
POSEES
Pourquoi croire à la vie Extra-Terrestre.
Pour que la vie existe, il faut que plusieurs conditions soient remplies :
1. présence d'étoiles dans les galaxies.
2. présence de planètes autour de ces étoiles.
3. Les planètes doivent être à distance raisonnable de leur étoile.
4. Les planètes ne doivent pas avoir une orbite trop elliptique pour éviter les variations de température.
5. Il faut que leur étoile soit stable.
6. Il faut que leur environnement soit stable.
7. Il faut que les planètes aient une taille et une composition chimique adéquate. Si elle est trop grande, elle aura une atmosphère épaisse qui absorbera toute la lumière donc interdira le développement des végétaux. Par contre une petite planète, avec donc une faible gravité, perdra son atmosphère. Dans sa composition chimique, il faut qu'elle contienne un élément indispensable : de l'eau sous forme liquide.
Réponse aux conditions :
On sait que 150 milliard de soleils se sont formés rien que dans notre galaxie alors qu'il existe 100 milliards de galaxie dans l'Univers, cela fait donc 10 000 milliards de milliards d'étoiles ! Et sur ces 10 000 milliards de milliards d'étoiles, si 10% des étoiles sont semblables au soleil, et que 10% possèdent des systèmes planétaires, on peut raisonnablement penser que de la vie s'est développée sur plusieurs milliers de planètes.
Si on se réfère à la formule de Drake (formule permettant d'énumérer les conditions qui sous-tendent l'existence de civilisation extra-terrestre en évaluant les pourcentages de probabilité), le chiffre sur les planètes où la vie serait apparue se situerait entre 750 000 pour les plus pessimistes et 6 milliards pour les plus optimistes !
Selon les bioastronomes (astronomes, physiciens, chimistes, biologistes, géologues, informaticiens et sociologues), la vie , telle que nous la connaissons sur Terre résulte d'une évolution naturelle des processus physiques du cosmos, et ce qui s'est passé sur la Terre en 4 milliards d'années et demi a pu arriver n'importe où ailleurs dans l'Univers.
Comment savoir s'ils existent ?
La première tentative de capture de signaux
radioélectriques provenant d'éventuels habitants de lointaines
planètes eut lieu le 08 avril 1960, quand un chercheur
américain, radiotélescope de Green Bank vers Frank Drake, dirigea le
l'étoile de Tau Citi de la constellation de la baleine, à 12
années-lumière de la Terre. L'opération baptisée
"OZMA" (en l'honneur du magicien d'Oz) n'enregistra
aucun résultat. En 30 ans, 100 000 heures d'écoute du cosmos
n'ont pas suffi à capter de signal extraterrestre. Mais quand on
sait que sur les ondes radiodécimétriques, il y a plus de 100
milliards de fréquence de communication possible, on comprend
que c'est chercher une aiguille dans une galaxie !!. C'est pourquoi la
NASA décida de développer un récepteur nouveau baptisé MCSA (Multi Channel
Spectrum Analyser), capable d'écouter 10 millions de canaux en
même temps, ce qui permet d'écouter en une minute ce qui en
1960 aurait exigé cent ans. La recherche s'effectue sur les 800
étoiles les plus proches semblables à notre soleil.
En France, on écoute une à deux semaines par an avec le radiotélescope de Nançay, dans le Cher, qui possède une antenne rctangulaire de 400m sur 20m développant une surface de 8000m².
D'autres radiotélescopes existent en Europe et notamment celui d'Effelsberg, près de Bonn, en Allemagne avec une antenne de 100m de diamètre.
Le 12 avril 1965, les soviétiques crurent avoir capté des signaux pouvant provenir d'intelligences extraterrestres dans la direction de l'étoile CTA 102. Mais on identifia le signal comme étant celui d'un "quasar", objet, ressemblant à une étoile avec une luminosité exceptionnelle. En fait, un seul signal reste encore aujourd'hui suspect : c'est le signal "WOW" capté le 15 août 1977 par l'observatoire radio de l'Université d'Ohio à Columbus pointé vers la constellation du Sagitaire avec une amplitude 30 fois supérieure au bruit de fond ! Mais toutes les autres écoutes postérieures dans cette direction n'ont rien donné.
Ce qu'on peut dire,c'est qu'ils ne seraient ni semblables, ni radicalement différents de nous. On sait que sur la Terre, la vie est basée sur la chimie de l'eau et du carbone, et on est presque certain que c'est pareil dans tout l'Univers; Donc, s'il existe d'autres formes de vie, elles ne doivent pas être si différentes de la vie qui est apparue sous toute ses formes sur la Terre. Il existe certainement des planètes exclusivement peuplées de microbes en tout genre. Sur une grosse planète à forte gravité, des êtres rampants seraient les mieux adaptés. Dans l'atmosphère d'une planète gazeuse, comme Saturne ou Jupiter, de grosses méduses pourraient errer dans les courants d'hydrogène.
D'où peuvent-ils venir et comment peuvent-ils venir ?
Sur les 9 planètes du système solaire, les conditions nécessaires ne sont théoriquement réalisées que sur la Terre. S'il existe d'autres civilisations, elles doivent certainement venir de l'extérieur de notre système solaire, être localisées près d'une étoile. On sait que la majorité des étoiles (65%) pourraient avoir des systèmes planétaires. L'étoile la plus proche de nous, Alpha du Centaure se trouve à 4,4 années-lumière, c'est à dire à 40 000 millards de kilomètres !! Sirius, elle, est située à 8 années-lumière. A la vitesse de 40 kms/seconde (vitesse pour s'extraire de l'attraction solaire), il faudrait 30 000 ans pour l'atteindre ! Si on arrivait à se propulser à des vitesses proche de la lumière (300 000 km/s), il faudrait 8 à 9 ans pour y arriver et autant pour y revenir. La théorie de la relativité (Einstein) interdit à tout élément de dépasser la vitesse de la lumière qui est exactement de 299 792 kilomètres par seconde. On suppose que cette limite s'applique à tout l'Univers.
Mais si la relativité empêche toute vitesse supérieure à celle de la lumière, on constate que plus on s'approche de la vitesse de la lumière, plus le temps s'écoule lentement !! Lorsqu'on atteind la vitesse de la lumière, le temps se fige ! Donc le problème de distance ne se pose plus à la vitesse de la lumière. Il poserait plutôt un problème de temps.
Exemple : Imaginons une planète gravitant autour d'une étoile située à 540 années-lumière et peuplée d'êtres qui décident de venir nous rendre visite. En augmentant la vitesse de leur vaisseau de 10 m par seconde, pendant 345 jours, ils atteindraient une vitesse de 99,99% de la vitesse de la lumière. A cette allure, lorsqu'une seconde s'écoule dans le vaisseau, il s'écoule sur leur planète comme sur Terre, 8 minutes et 20 secondes. Les voyageurs effectueront donc le voyage aller-retour en 5 ans et 45 jours (en tenant compte de la phase d'accélération et de freinage) ; Mais, malheureusement, sur leur planète, plus de 700 ans se seront écoulés !!! Incroyable non !
Les moyens de propulsion :
1. Le plus économique : avoir un vaisseau avec un moteur à fusion nucléaire. Son avantage, c'est son carburant : l'hydrogène qui est abondant dans l'espace et gratuit ! Pour en récolter une quantité suffisante, le vaisseau devrait avoir une forme d'entonnoir d'un diamètre supérieur à 40 km !!.
2. Le plus écologique : un vaisseau utilisant les rayons de lumière des étoiles (le vent stellaire), pour se déplacer. Mais il devrait posséder une voile géante de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre.
3. Le plus rapide : le carburant idéal serait l'antimatière, car dans la réaction de neutralisation matière-antimatière, toute la masse est transformée en énergie, suivant la formule d'Einstein E = mc².
4. Le plus réaliste : Un vaisseau avec un moteur ionique utilisant des atomes dépouillés d'un électron (ionisation), et qui seraient accélérés à l'aide d'un champ électrique.Après avoir utilisé cette source d'énergie, on restitue aux atomes ionisés leurs électrons. (un peu compliqué, je le reconnais !!!)
L'obstacle majeur reste donc la durée inimaginable du voyage :
SOLUTIONS :
1. Se servir des propriétés de la physique avec l'utilisation de la "courbure de l'espace-temps" !
Selon la théorie d'Einstein, l'espace est ondulé ; pour se rendre d'un point à un autre, la lumière et la matière suivent cette courbure. Les extraterrestres ont peut-être trouvé le moyen de "creuser" un trou dans cette courbure et de faire passer ainsi leurs vaisseaux. En effet, il existe dans l'espace, des "trous de ver" (c'est comme ça qu'on les appelle) composés d'énergie gravitationnelle créée par l'effondrement d'une étoile géante sur elle-même. En effet, plus une étoile est dense, plus elle "creuse" l'espace autour d'elle. Lorsque la densité de l'étoile devient critique, elle perfore l'espace, ce qui fait apparaître un trou noir, qui serait l'entrée d'un "trou de ver".
Les extraterrestres passeraient par ses "trous de verre".avec l'utilisation de la "courbure de l'espace-temps" !
2. Profiter de l'expansion de l'Univers !
Deux régions de l'Univers s'éloignent l'une de l'autre à une vitesse proportionnelle à leur distance. L'espace qui entoure notre propre galaxie bouge à la vitesse de la lumière par rapport à d'autres galaxies situées à 15 milliards d'années-lumière de lui. Donc l'expansion permet un mouvement non pas de la matière ou de la lumière, mais du "cadre" qui les contient .
Conséquence : La limite de la vitesse de la lumière n'est plus indépassable !! Si les extraterrestres maîtrisent l'espace-temps, ils peuvent créer une expansion artificielle autour de leur vaisseau.
3. Univers parallèle !
Cest le physicien et prix Nobel Andreï Sakharov qui suggéra qu'il n'y avait pas un mais deux Univers, c'est à dire un univers et un "anti-univers", constitué d'antimatière. On peut imaginer que ces deux univers puissent communiquer entre eux.
Il s'agit de transformer les atomes qui composent un corps en grains de lumière. Une fois transformés, les photons traversent les espaces à la vitesse de la lumière, sans problème d'énergie. A l'arrivée, il ne reste plus qu'à recomposer le corps initial ! Mais le problème, c'est qu'il faudrait connaître la position de chaque atome du corps !!!
Exemple : Si on compte 10 puissance 28 atomes par humain, et qu'on voudrait les stocker sur disquette informatique, il faudrait 10 millions d'années pour les enregistrer et autant de temps pour les lire... il faudrait donc une vingtaine de millions d'années pour téléporter un seul homme !!! De plus, même si les extraterrestres maîtrisaient cette technologie, ils devraient employer une énergie équivalent à 1500 bombes à hydrogène d'une mégatonne chacune pour pouvoir transformer chaque atome du corps en lumière !
Mais qui sait ? Toutes ces propriétés des lois physiques ne sont peut-être que des jeux d'enfant pour des êtres plus évolués que nous !
Pourquoi les OVNIS n'émettent-ils aucun bruit ?
Quand un avion se déplace dans l'atmosphère, il heurte les molécules d'air qui se trouvent sur son passage, et grâce aux turbines, les envoie vers l'arrière. Il se crée sur le nez de l'appareil une accumulation de molécules, appelée "front d'énergie", qui le freine. L'élasticité de l'air permet de dissiper l'énergie concentrée à l'avant de l'avion.
Mais lorsque l'avion atteint la vitesse du son, qui est de 331m/s, l'accumulation d'énergie à l'avant n'a pas le temps de se dissiper. Pour dépasser cette vitesse, l'avion doit traverser ce "mur du son", ce qui produit un bang !
D'après tous les témoignages, les OVNIS aperçus n'émettent aucun bruit, si ce n'est un léger sifflement, et ne produisent jamais d'ondes de choc au franchissement du mur du son ! Pourquoi ?
Une branche de la physique, la magnétohydrodynamique (ou MHD), pourrait expliquer cela. Le principe de la MHD est connu depuis le XVIIIe siècle avec sa mise en évidence par Pierre Simon de Laplace (1749-1827) :
Un conducteur traversé par un courant électrique et placé dans un champ magnétique perpendiculaire, est soumis à une force dite "force de Laplace". Ce principe est valable pour tout solide, mais aussi pour les liquides ou les gazs.
Pour appliquer ce principe à la propulsion d'une soucoupe, il faut plusieurs conditions :
1. Il faut d'abord rendre l'air conducteur en l'ionisant, c'est à dire en transformant les atomes de gaz électriquement neutres en ions positifs. La méthode d'ionisation la plus appropriée est l'utilisation de micro-ondes (ondes électromagnétiques à haute fréquence). Ces micro-ondes (plus puissantes que celles des fours) vont chauffer l'air jusqu'à plus de 3000°C autour de l'appareil.
2. Ensuite, il faut créer un champ magnétique.
3. Enfin, il faut faire circuler à travers l'air, un courant électrique reliant les deux extrémités de la soucoupe.
Résultat : Des forces de Laplace s'exercent sur l'air perpendiculairement au trajet du courant. Sous la soucoupe, ces forces s'exercent de la même façon, mais en sens inverse. C'est ce qui empêche la soucoupe de tourner comme une toupie !
Comment expliquer les phénomènes observés lors d'apparitions d'OVNIS ?
- Absence de son : comme on l'a vu ci-dessus, avec le système magnétique, employé certainement pour la propulsion des OVNIS, l'air accumulé ne se forme pas à l'avant mais à l'arrière, il n'y a donc pas de "mur" qui se crée, ni de bang, mais simplement un sifflement.
- Apparition de halos lumineux : l'énergie communiquée par les ondes lors de l'ionisation de l'air autour de l'ovni, dans le procédé de la MHD, est restituée sous forme de lumière visible, provoquant des halos lumineux autour de l'engin. Les variations de lumière pourraient s'expliquer par des modifications de régime, nécessaires à la stabilité de l'appareil.
- OVNIS souvent invisibles aux radars : La couche d'air ionisée autour de l'appareil, pourrait absorber les ondes émises par les radars.
- calage des moteurs de voiture, malaise chez certaines personnes, altération cellulaire des végétaux : le fort champ magnétique engendré par le moteur MHD et les ondes à haute fréquence produites, pourraient expliquer ces phénomènes.
- présence d'odeurs : elles seraient dues à l'ozone créé lors de l'ionisation, mais aussi à la production de matériaux comme le césium pour favoriser ce processus d'ionisation.
Pourquoi les apparitions d'OVNIS se font-ils généralement par vague ?
Selon le physicien Jean-Pierre Petit, les vagues d'OVNIS seraien liées à une "turbulence" entre deux univers parallèles, c'est à dire, que l'Univers serait comme un tissu qui se plisserait et se froncerait ; Donc, dans un cas, la distance à parcourir d'un univers à l'autre se raccourcirait et deviendrait réalisable, et dans l'autre, la distance s'accroîtrait d'un facteur 10, 100 voire 1000 et le voyage serait encore plus irréalisable. Ce qui veut dire que les voyages d'un univers à l'autre ne seraient possible que lorsque les conditions "météocosmiques" seraient bonnes. Les visiteurs auraient un temps limité pour venir sur notre planète et devraient repartir assez vite pour ne pas manquer la fermeture de cette ouverture "hyperspatiale", sinon ils seraient coincés sur la Terre pendant longtemps !
Il ne faut pas perdre de vue néanmoins que les vagues d'OVNIS ont tendance à se nourrir d'elles-mêmes ! Lorsque des témoignages commencent à s'accumuler, et qu'ils sont reliés par les médias, des témoignages parasites s'ajoutent à ceux-là ; soit ce sont des erreurs d'interprétation par des personnes de bonne foi, qui, espérant à tout prix voir "leur" OVNI, scrutent le ciel et voient dans les avions volant de nuit, de mystérieux engins extraterrestres. Soit ce sont des amateurs de canulars qui se font remarquer.
Les vagues d'OVNIS ne peuvent donc être estimées qu'après un certain recul, lorsque les chercheurs aient trié les témoignages.
La première vague d'OVNIS pourrait être celle de 1608 qui s'est déroulée entre la France et l'Italie. La deuxième s'est également déroulée en France, sur Paris pendant l'automne 1621. (voir paragraphe sur les vagues d'OVNIS)
Pourquoi n'a t-on jamais réussi à prendre des photos de bonne qualité à moins de 100M ?
Les personnes qui photographient des OVNIS sont souvent déconcertés en constatant que les clichés obtenus ne correspondent pas souvent à ce qu'ils avaient observé. A tel point qu'on ne dispose d'aucune photographie d'un OVNI prise de très près, à moins de 100 mètres ! Tout simplement parce que l'objet n'apparaît pas sur la pellicule.
Pendant la vague d'OVNIS sur la Belgique de 1989 à 1991, des dizaines de photos furent prises mais n'ont rien donné. Un physicien belge, Auguste Meessen, professeur à l'Université de Louvain, proposa des explications à ces échecs : dans certaines conditions, un rayonnement infrarouge émis par un objet, a la propriété d'empêcher la réaction chimique permettant de fixer son image sur la pellicule. Cette émission d'infrarouge est peut-être due au fonctionnement normal de l'OVNI photographié. La solution pour pouvoir les photographier serait d'utiliser une pellicule sensible à l'infrarouge ! Ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Que se passerait-il s'il y avait contact officiel ?
Voici la déclaration adoptée par l'Académie internationale d'astronautique, l'Union astronomique internationale et l'Institut international des lois de l'espace sur la conduite à adopter après la découverte d'une intelligence extraterrestre :
"Nous, les institutions et individus participant à la recherche d'une intelligence extraterrestre, agréons les principes suivants pour diffuser l'information en cas de découverte :
1. Tout individu, institut de recherche public ou privé, ou agence gouvernemental qui croit avoir détecté un signal ou une autre évidence d'une intelligence extraterrestre, doit en vérifier par les moyens les plus sûrs, l'origine extraterrestre, plutôt qu'une origine naturelle ou humaine, avant toute annonce publique. Si l'évidence extraterrestre ne peut être confirmée, le découvreur doit publier la découverte comme étant celle d'un phénomène inconnu.
2. Avant toute annonce publique, le découvreur devra rapidement en informer les autres parties signataires de cette déclaration, pour qu'elles puissent l'infirmer ou la confirmer par des moyens et des méthodes d'observations indépendantes, et de façon que le signal puisse être observé en permanence. Les signataires ne feront aucune déclaration publique avant confirmation de la découverte. Le découvreur informera ses autorités nationales.
3. Après que la découverte semblera d'évidence, un signal intelligent extraterrestre, le découvreur informera le reste de la communauté astronomique par le Bureau international des télégrammes astronomiques de l'UAI. Il en informera également le secrétaire général des Nations Unies en accord avec l'article 11 du traité d'exploration de l'espace. En raison de leur intérêt pour la question, il devra également en informer les organismes suivants : Union Internationale des Télécommunications, Fédération Astronautique Internationale, Académie Internationale d'Astronautique, Union Internationale des Sciences Radio.
4. La confirmation de la détection d'une intelligence extraterrestre devra être diffusée rapidement et largement au travers des canaux scientifiques et des médias publics, en respectant les principes de cette déclaration. Le découvreur aura le privilège de la première annonce.
5. Toutes les données nécessaires à la confirmation de la découverte seront fournies à la communauté scientifique par des publications, des conférences, des réunions et autres moyens appropriés.
6. Toutes les données devront être enregistrées de façon permanente et stockées pour être disponibles pour une étude ou interprétation ultérieure par les membres de la communauté scientifique.
7. Si la preuve d'une intelligence extraterrestre réside en signaux électromagnétiques, les parties signataires de cette déclaration devront rechercher un accord international pour protéger de la façon appropriée les fréquences concernées.
8. Aucune réponse au signal ne devra être faite avant q'une consultation n'ait eu lieu. Cette procédure de consultation fera l'objet d'une déclaration séparée.
9. Le comité SETI et la commission 51 de l'UAI conduiront une étude permanente des procédures de détection et d'analyse du signal. Après la découverte, un comité internationale d'experts sera constitué pour analyser le signal et pour fournir les conseils nécessaires à l'information du public. Pour faciliter la constitution rapide de ce comité à n'importe quel moment dans l'avenir, le comité SETI tiendra à jour une liste des personnes représentatives des institutions visées plus haut, ainsi que de toutes les personnes compétentes en ce domaine. Cette liste sera continuellement disponible au secrétariat de l'Académie Internationale d'Astronautique. Cette académie sera le dépositaire de la présente déclaration et fournira chaque année la liste des parties signataires."